14.1.09

La genèse du Bilou's Book



Un cours de réseau pendant le début de la 2eme Licence Info (donc en principe ma dernière année à l'unif avant d'avoir mon diplôme), un panneau "ne pas dessiner sur les bancs, merci" fait son apparition dans l'auditoire. J'avais un petit carnet jaune à feuilles micro-perforée (la version de poche de mes blocs de notes de cours) ... Je le sors pour y gribouiller quelques Bilous en attendant r4ff, mèdgik hiougu et martrinity ...

Bin oui, j'arrivais souvent fort tôt dans les auditoires.

Au bout de quelques dessins, je ressors la "storyline" du jeu vidéo qui attend depuis 1997 que Clicker ait un driver VESA pour remontrer son bout de nez ...

Il y aura bien sûr les personnages "bien connus" de Bilou, comme Flower Power (de Pierrick, inspirée de ces fleurettes dansantes à guitare qui faisait rage dans les années 80), le lapin (au départ juste un 'blob à oreille' qui illustrait mon humeur pendant les cours d'anglais) et bien sûr les arbres (aah. Les cours d'algo sur les arbres équilibrés puis le cours de compilateurs avec les arbres de traduction ... c'est promis : un jour je vous scannerai tout ça).

Au bout de quelques "planches" (format "note de frais restaurant"), j'introduis les "On the road" : des petits gags tout mimi, sans paroles, histoire de souffler un peu. Ils existent encore aujourd'hui.
En quelques jours, l'histoire quitte (l'absence de) scénario du jeu de plate-forme pour déboucher dans un village. A partir de là, la BD va suivre son propre destin, alimentant les idées de jeu qui en retour ré-alimenteront la BD.

Et martrinity aimait ça. C'est à elle, d'ailleurs, que vous devez le peu de fautes d'anglais (et celles qui sont toujours là, c'est juste parce que je n'avais pas de gomme sous la main).

Piet avait fait quelques essais de mise en couleurs, mais c'était vraiment trop de travail, avec le vieux totoshop :-/

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