18.12.06

Pad, Syya et Léo

Ils sont tous les trois dans le même conte, que j'avais écrit pour les veillées conte de la rue Pierreuse, le 7 de chaque mois, à Liège. Evidemment, c'est un blog, donc tout est à l'envers. à lire donc dans l'ordre:
Enfin, c'est dans cet ordre là que je le conte. Si vous le préférez dans un autre ordre, moi, j'y vois pas d'incovénient ^_^

Le prénom "Léo" est inspiré d'un superbe dessin de Made intitulé "Leo's World", que j'ai d'ailleurs remis sur mon fond d'écran...

Both Pad, Syya and Leo are character of the same tale that i've been telling at Liège for tales-telling evening last year. Since this is a blog, the story unfortunately reads upside-down, so above, you'll find the links in the order the story is supposed to be read. The name "Leo" comes from a picture of Made "Leo's world" which is back on my wallpaper.

Sorry, but i don't think they'll ever be a translation of the tale in English (not by me, at least). I don't master Shakespeare's language well enough to make such a tale fluent to read. I could probably barely read it if it was written by someone else.

15.12.06

Son baluchon sur l'épaule, ...




Son baluchon sur l'épaule, Léo ferme la porte de sa cabane et prend un court bain de soleil avant de se mettre en route pour la forêt. Depuis l'automne dernier, il habite seul dans la cabane de bûcheron de son père. Le pauvre homme est tombé d'un arbre un jour de grand vent et même le rebouteux n'a rien pu faire pour lui.

Sa mère, Léo ne l'a jamais connue. Son père lui a souvent raconté combien elle était belle et combien ils se réjouissaient tous deux de sa naissance, mais l'heureux évènement a fini par tourner au drame quand elle a disparu, ne laissant au pauvre homme que sa descendance et son chagrin. Entre la tourbe à sècher, les baies et les racines à cueillir, Léo n'a guère de temps pour flâner au village voisin, mais il ne s'en plaint pas. Depuis son enfance, la forêt exerce sur lui une véritable fascination et il passe le plus clair de son temps à l'abri des frondaisons bienveillantes. Chaque jour est une nouvelle exploration, une nouvelle découverte dans cet entrelacs de fougères, de joncs et de lianes. Et chaque jour, après son déjeuner, Léo sort la belle flûte en cuivre de son père et la fait briller comme le soleil avant de laisser la musique chasser de son esprit tous les tracas de la journée.

Souvent, lièvres et écureuils s'arrêtent alors que le merle imitateur lui donne la réplique. D'un coup d'oeil amusé, Léo les salue et referme les yeux, se replongeant dans sa mélodie. Hier, pourtant, alors qu'il s'était installé dans une large clairière qu'il venait de découvrir, au pied d'un large chène dont les racine abritaient une source pure, Léo entrouvre les yeux, mais ce n'est pas un lapin qui semble se dandiner au rythme de ses trilles: c'est un ... champignon ?

Le temps de se frotter les yeux pour s'assurer qu'il ne rêve pas, tout est à nouveau immobile et le merle s'est envolé. Mais aujourd'hui, Léo en aura le coeur net ...

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7.12.06

Elle, c'est Syya ...


Elle, c'est Syya. Tous les matins, elle aide les fleurs à se coiffer de leurs plus beaux pétales et à choisir la couleur de leur rouge-à-pistil. Elle berce les nouveaux boutons de l'Eglantier et passe des après-midi entière à danser avec les pâquerettes.

Malheureusement pour Pad, lui travaille surtout le soir, dès le tomber du jour alors que Syya se lève et se couche avec les fleurs. Nos deux lutins amoureux ne se voient pas souvent... Parfois, elle trouve une tache en forme de coeur sur un champignon de la clairière... Parfois, il l'écoute chanter avec les roseaux ou la regarde danser depuis la mare.

Depuis 3 jours déjà, il insiste pour qu'elle le rejoigne. Quelque-chose de tout à fait surprenant s'est produit, la semaine dernière, dans la grande clairière.

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