C'est de ce petit ninja, retracé depuis une image postée sur Pixelation, que tout est parti. J'avais fini par noter que la disposition "en X" de son corps (partez des épaules pour aller vers les pieds opposés ... là, vous voyez ?) le rendait facile à dessiner par rapport à mes tentative de personnages antropomorphes précédents (cf. "chafou").Ca se passait en fin septembre 2008. J'étais à la soirée de mariage de ma belle-soeur à attendre le gâteau, et je venais sans doute de finir une proposition de tâche pour le projet "ResumeNet -- résilience dans les réseaux", ce qui titillait déjà la fibre Biokid ...
"Exit l'armure lourde au look 'Badman', voyons si je peux faire ressembler Biokid à un samouraï" L'essai n'est pas très concluant, mélangeant sabre, armgun et curieuse protection d'épaule inspirée d'un personnage de "Gord: l'enfant-dieu". C'est à ce moment-là qu'apparaît l'idée de ne pas mettre face à Biokid uniquement des virus, mais aussi les systèmes de défense "légitimes" des équippements mis en réseau qu'il va devoir traverser -- ici, le démon de surveillance C5-C0", très largement inspiré de la remise en croquis par Arne de l'univers de Exile (C64).
Je vous renvoie dans mes posts de l'hiver 2008 pour voir l'évolution que Biokid a suivi. Je pense avoir finalement "validé" son apparence définitive, avec un casque-gemme (header) plutôt qu'un casque avec une gemme incrustée, une armure-plastron qui lui donne un look de boulon et des protection légères sur les tibias et les bras. Exit l'arm-gun, notre nouveau Biokid peut lancer des vagues d'énergie ICMP rien qu'avec ses mains.
Les vers en armure -- sous-produits du Terminator 007 dans l'épisode original -- sont devenu de redoutables worms qui se propagent de machine en machine, et le C5-C0 reçoit les renforts d'une unité plus grande que Biokid. Bref, tout ce petit univers s'étoffe, accompagné d'idées de missions ou de raison d'être des antagonistes... vers une sorte de "Il était une fois les bugs".
